Un autre monde - Chapitre VII ~

 

Je suis allongée dans l'herbe, trempée de la tête aux pieds. Le soleil brille et les oiseaux chantent, presque comme s'ils me souhaitaient un bon retour. Je n'ose pas rentrer à la maison, le simple fait d'y penser me provoque des frissons. Mon père va me tuer. Je me redresse et fixe l'eau devant moi. Mes pensées sont tournées vers une seule et même personne à cet instant : Natsume. Qu'allait-il penser de ma disparition ? Allais-je lui manquer ? A moi, il me manquait déjà. J'ai peur de jamais le revoir, à ces pensées je ressens une douleur dans la poitrine. Une larme coule le long de ma joue, je l’essuie brutalement d'un geste de la main. Aoi et Kaoru allait aussi me manquer terriblement. Je repense à la superbe semaine que j'ai passé en leur compagnie, je n'aurai jamais du accepter d'aller à ce fichu étang. Je plie mes jambes et ramène mes genoux contre ma poitrine. Je croise les bras dessous et enfoui ma tête pour pleurer. Je ne sais pas combien de temps je reste assise dans cette position à pleurer quand tout à coup il me vient une idée. Mon dieu que je suis stupide, pourquoi n'y ai-je pas pensé plutôt. Je me lève précipitamment et me dirige sur le pont en courant. Je monte sur le rebord, inspire un bon coup et saute dans l'eau. Mais je ne vois pas cette lumière bleutée. Lorsque je remonte à la surface j'ai la mauvaise surprise de voir que je suis toujours dans mon monde. Je nage vers le rivage et retourne sur le pont pour sauter à nouveau. Ce petit manège dure un moment, je monte sur le pont et je saute dans l'eau. Je ne sais pas combien de fois j'ai plongé dans l'eau, j'ai arrêter de compter à la quinzième. Peut-être vingt ou trente tentatives mais qu'importe, le résultat est toujours le même, je suis toujours ici, coincée dans mon monde. Je nage vers le rivage abattue et me laisse tomber dans l'herbe en pleurant, criant et frappant le sol avec mes poings.

 

La nuit vient de tombée quand je prends enfin le chemin de la maison. Je marche lentement, parfois m’arrêtant incapable de mettre un pied devant l'autre. Mes vêtements ne sont plus trempés mais encore humides. Des frissons me parcourent, de froid et de peur. Une fois devant la porte de la maison, j'attends immobile. J'ai tellement peur d'entrer, je sais que mon père est à l’intérieur, sa voiture est garée devant. Je pousse un long soupir et ouvre la porte doucement. Je pénètre dans le couloir et avancement lentement sans faire de bruit vers la cuisine. Je soupire de soulagement que je vois que la pièce et vide. Je me dirige vers le salon, vide aussi. Peut-être est-il déjà au lit vu l'heure tardive. Je me retourne pour monter dans ma chambre quand je percute quelque chose de dur : un torse. Il n'y a qu'un homme à la maison, je n'ai pas besoin de lever les yeux pour savoir que ce torse appartient à mon père. 

 

- Bonjour Papa, dis-je la voix tremblante.

- Il est minuit passé, c'est à cette heure-ci que tu rentres ? hurle mon père. 

 

Je tressaille au son de sa voix, il est furax je le sais. Je lève lentement les yeux vers son visage et découvre les traits de son visage déformés par la colère. Il m'agrippe violemment le bras. Il sert fort, beaucoup trop fort, j'ai mal mais je ne dis rien, de peur d'aggraver la situation.

 

- Où étais-tu passés pendant ces trois jours ? rugit-il. Tu es partie te faire sauter par un mec c'est ça ? 

 

Je sursaute à cause de la fureur que je perçois dans sa voix mais aussi à cause de ses mots. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Je ne suis pas partie que trois jours ? C'est impossible, je suis restée là-bas un peu plus d'une semaine. Je ne porte pas de montre pour juger l'heure, mais je sais reconnaître quand le soleil se couche et se lève. J'ai passé neuf jours là-bas, ça j'en suis sûre et certaine. Le temps s'écoulerait peut-être différemment entre ce monde et celui de Natsume ? Mon père me sort de mes pensées quand il ressert son emprise, je lâche un petit cri de douleur mais il ne me relâche pas pour autant.

 

- Papa, arrête tu me fait mal ! Je n'ai rien fait avec un garçon, je te promets. Alors lâche moi, supplié-je. 

- Alors où étais-tu passé ? demande-t-il en se contenant.

- Je suis allé chez une amie, mens-je.

- Une amie ? Une idiote comme toi à des amies ? Tu me prends pour un con maintenant ? cri-t-il.

 

Ses mots me blessent, c'est vrai que je n'ai pas d'amies dans ce monde et même si j'en ai parfois souffert je n'en ai rien laissé paraître. J'aurais aimé avoir au moins une amie, avec qui passer du temps et peut-être même me confier sur le calvaire que je subis à la maison. Je n'en ai jamais vraiment cherchée, je me sens différente et à part des filles que j'ai pu avoir dans mes classes. Ça parlait toujours de mode, de maquillage et de garçon, choses qui ne m'a jamais intéressée. Je préfère lire, écouter de la musique ou dessiner. Je ne sais pas quoi répondre, il sait que je mens que je n'ai effectivement aucun amie ici. Pour tenter de le calmer et d’atténuer sa colère je décide de m'excuser.

 

- Je suis désolé papa.

- Papa ? crache-t-il en partant dans un rire hystérique. Cette traînée m'a appelé papa ?

 

Je le regarde blessée une nouvelle fois par ces mots. Traînée, est-ce une façon de parler à sa fille ? Je suis horrifiée par son comportement. Il a l'air d'un fou, je ne l'ai jamais entendu rire comme ça. Et puis pourquoi il a l'air étonné que je l'ai appelé papa tout à coup ? C'est pas comme si je l'appelais papa depuis ma naissance...

 

- Papa ? 

 

Il arrête de rire et son retard se pose sur moi. Ses yeux remplis de colère me font peur comme toujours. Il m'attrape le bras et me jette violemment sur la canapé. Il défait sa ceinture, mes larmes coulent avant que je reçoivent les coups. Pourquoi je suis revenue dans cette maison, quelle idée stupide j'ai eu. Je protège ma tête avec mes mains.

 

- Papa, je t'en supplie arrête, sangloté-je.

 

Je reçu le premier coup de ceinture sur les côtes, un cri de douleur s'échappent de mes lèvres. 

 

- Ne m'appelle pas Papa, rugit-il. 

 

Je ne sais pas s'il a bu aujourd'hui et si l'acool en est responsable mais il est complètement fou actuellement. Les coups de ceintures pleuvent, le cuir rougit ma peau. Il me frappe partout, les cotes, les cuisses, l'épaules, les bras. Je pleure et lui demande d'arrêter mais je ne sais pas s'il m'entends.

 

- Tu es bien comme ta putain de mère, une belle salope, rugit-il.

 

Il m'attrape les bras et me les écarte de la tête, il se penche vers moi, je dégluti quand je croise son regard de fou furieux. Son visage est à quelques centimètres du mien. Je sens son halène d'alcoolique, j'ai la réponse à ma question. Il a bu et visiblement beaucoup. Il pu l'alcool à plein nez.

 

- Je ne suis pas ton putain de père, crache-t-il en articulant chaque mot.

 

Mes yeux s'écarquillent. Il me lâche et mon cerveau tente d'assimiler les mots qui vient de sortir de la bouche de mon père. C'est quoi ce délire ? Comment ça il n'est pas mon père ?  

 

- Quand je te regarde, quand je vois ton visage, tu lui ressemble tellement que ça me met en rage. La fille de ce bâtard, grimace-t-il.

 

Heureusement que je suis assise sinon je me serais effondrer au sol, incapable de tenir sur mes jambe. Mon corps est sur le canapé mais mon esprit, lui, est ailleurs. C'est à peine si je me rends compte que mon père, si je peux encore l'appeler ainsi, a repris ses coups de ceinture. Je ne cris même plus, aucun son ne sort de ma bouche. Je suis en état de choc, essayant de comprendre en me remémorant mon passé, en vain. Au bout de longues minutes, il s'écarte et se laisse tomber sur le fauteuil en fasse.

 

- J'imagine que tu ne comprends rien.

- Non, soufflé-je en grimaçant.

 

Il soupire et se lève pour monter à l'étage. Je reste immobile, alors que mon cerveau me cri de fuir cette maison et ce monstre qui y habite mais mes jambes refusent de bouger. Des bruits de pas se rapprochent, "mon père" me jette un objet avant de retourner dans son fauteuil. Je saisi ce qu'il a lancé et comprends qu'il s'agit d'un petit album photo.

 

- Ouvre-le, ordonne-t-il. 

 

Je passe la paume de ma main sur la couverture rouge et l'ouvre à la première page. Une photo d'un homme et ma mère y est collée, avec en dessous l'inscription "Yuka et Yukihira" écrit en gros à la main. 

 

- Cet homme est ton père, m'informe-t-il.

 

Je baisse la tête pour examiner à nouveau la photo. En y regardant bien, c'est vrai que je ressemble à cette homme, la bouche, les yeux et la couleur de cheveux. Mais comment il pourrait-être mon père. Curieuse, je feuillette quelques pages de l'album, ma mère et cet homme sont présents sur toutes les photos. Ils ont l'air heureux et amoureux. Revoir ma mère en photo et aussi jeune me serre le cœur.

 

- J'ai rencontré ta mère à l'université et je suis tout de suite tombé amoureux d'elle. Elle avait un charme fou, c'était difficile de ne pas tomber sous son charme. Mais elle avait un petit ami depuis des années, Yukihira Kazumi. Un garçon issus d'une famille riche, je ne pouvais pas rivaliser. J'aurai du abandonner mais je n'ai pas pu. Je voulais ta mère, coûte que coûte. Alors je me suis rapproché de ton père, pour devenir son ami. Un jour nous sommes partis faire de l’escalade tous les deux, j'en ai profité pour me débarrasser de lui en sabotant son matériel. Il a fait une vilaine chute et il est mort. Yuka allait être enfin à moi, tout se passait comme prévu sourit-il. 

 

Je l'écoute abasourdis et horrifié par ses propos. Ce fumier avait tué mon vrai père ? Tout ça à cause d'une histoire de fille ? Ce taré voulait ma mère au point de se débarrasser de son petit ami ? Il est devenu un meurtrie pour une pauvre histoire de gonzesse ?

 

-A la mort de son cher et tendre j'ai profité de l'occasion pour la consoler et de chagrin elle est tombée dans mes bras, sourit-il.

- Elle ne serait pas tombée dans tes bras si elle avait su que tu avais tué l'homme qu'elle aimait, craché-je.

 

Mon père me lance un regard assassin, il se lève précipitamment de son fauteuil et m’agrippe les cheveux en me tirant la tête en arrière. Je grimace de douleur et de dégoût. Maintenant que je sais qu'il a tué mon père, le fait qu'il me touche ou pose les mains sur moi me dégoûte.

 

- Yuka m'aimais moi, d'accord ? dit-il en tirant plus fort sur mes cheveux.

 

Il tire quelques secondes puis en voyant que je ne réponds rien, il retourne s’asseoir sur son fauteuil face à moi.

 

- Yuka m'aimait au fond d'elle je le sais, je l'ai juste aidée à faire un tri dans ses sentiments.

 

Je ne dis rien, la colère et le dégoût doivent se lire dans mes yeux mais il n'a pas l'air de le voir. Il est bien trop plongé par son histoire et dans les souvenirs de ma mère. J'ai vraiment de la peine pour elle, si seulement elle avait su... Elle a vécu des années auprès d'un monstre, du meurtrier de l'homme qu'elle a aimé sans jamais le savoir.

 

- Mais, soupire-t-il. Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'elle soit enceinte de toi. Nous passions coulions des jours heureux, plus amoureux que jamais avant que la découverte de sa grossesse vienne tout gâcher. Dieu avait décidé de me punir, la femme que j'aimais portait l'enfant de l'homme que j'avais détesté. Quelle ironie du sort. Elle était enceinte deux mois et demi, il était encore possible de se débarrasser de toi. Je lui ai demandé d'avorter de nombreuse fois, elle n'a jamais voulu. Finalement elle t'a mise au monde et j'ai du te partager avec elle. J'ai prétendu être ton père mais tant qu'elle était à mes côtés je pouvais jouer ce rôle. Quand elle est morte je me suis retrouver avec toi, la fille de cet homme que je détestais tant. J'ai du t'élever comme si tu étais ma propre fille. Chaque fois que je te regardais, je voyais le visage de Yukihira se superposer au tien. Je ne t'ai jamais aimé, je t'ai toujours détestée autant que ton père. Si seulement tu étais morte à la place de ta mère...

 

Je reçois ses mots blessants de plein fouet, une partie de mon cerveau refuse d'assimiler ses révélations. Les larmes coulent abondamment le long de mes joues. 

 

- Dégage de cette maison et ne reviens plus jamais. Si tu restes, je te tuerais comme lui, menace-t-il. 

 

Je tressaute, je lis dans son regard une haine infinie, je comprends qu'il est sérieux. Il serait capable de me tuer. Je rassemble toutes mes forces pour me lever du canapé, je grimace de douleur, chaque mouvement me fait mal. Mon corps est blessé et mon cœur est meurtri, brisé. Je sers de toutes mes forces l'album contre ma poitrine, comme si il allait apaisé ma souffrance et ma tristesse. Je marche le plus rapidement possible vers la porte d'entrée et sort de la maison laissant ce monstre seul. Une fois que je juge être assez éloignée de lui, je ralenti le pas. Je boite tant bien que mal jusqu'à la forêt, mes pieds me portent tout naturellement vers le pont des amoureux. Je m'assois sur le rebord pierre et pose l'album de mes parents sur mes genoux. Je caresse la couverture avec la paume de ma main avant de l'ouvrir. Je l'ouvre et tombe avec la photo de la première page où l'ont voit ma mère et mon père, amoureux et souriants. Et surtout vivants. Des larmes coulent abondamment sur mes joues. Ma mère me manque tellement et j'aurais tant voulu connaitre connaitre mon vrai père, je suis sure qu'il m'aurait aimé et rendu heureuse. A la place de quoi j'avais vécu un enfer pendant des années avec son meurtrier. Je suis stupide, comment ai-je pu croire une seule seconde que ce monstre pouvait être mon père. Mr Kazumi avait l'air si gentil... Mes larmes coulent pour finir leur course en s'écrasant sur le papier de l'album photo. Je continue à feuiller les pages quand une inscription attire mon attention "Yukihira veut que nous appelions notre enfant Mikan plus tard, je trouve ça trop mignon". 

 

- Papa, sangloté-je.

 

C'était lui qui avait choisi mon prénom, mon père m'avait donné quelque chose de lui. Et il était mort, assassiné et ma mère l'avait rejoint en me laissant seule. J'étais la seule encore vivante aujourd'hui. A quel prix ? Pour me faire frapper et battre pendant des années ? J'aurai mieux fait de mourir aussi il y a longtemps,nous aurions été enfin réunis. Je referme l'album et me relève. Je suis debout, le regard droit devant fixant l'horizon. Je serre le livre contre ma poitrine et me rapproche à petits pas du bords. 

 

- Papa, Maman... Votre Mikan va vous rejoindre, soufflé-je tandis qu'une larme descend le long de ma joue.

 

Mes dernières pensées vont vers Natsume, ce garçon grognons mais attentionné. Le premier homme à être entré dans mon cœur. Je ferme les yeux et visualise l'homme que j'aime derrière mes paupières closes. Je souris et saute en serrant l'album contre mon cœur.


 

 

 

 

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Commentaires: 9
  • #1

    Ayumi (samedi, 26 août 2017 17:44)

    Bon déjà dès les premières lignes j'aime ce chapitre XDDD
    "le soleil brille, les oiseaux chantent" C'est un clin d'oeil à Undertale pour moi :PPPP *sort loin et va continuer de lire le chapitre*

  • #2

    Ayumi (samedi, 26 août 2017 17:54)

    J'adore ! Quelles révélations ! Je le savais que ce chapitre allait donner quelque chose d'extraordinaire.
    Faudra qu'on parle via oral, y a pas mal de fautes à corriger dans ce chapitre là ma belle.
    Hate de voir la suite ♥
    Je te bisoute !

  • #3

    Hanna (samedi, 26 août 2017 18:36)

    XDDD je savais pas, je fais des clins d'oeil undertale malgré moi hihi

    Contente qu'il t'ai plus, grosses révélations pour ce chapitre !
    Oui faudra que tu me dise tout ça quand tu auras un peu de temps :)

    Bisouuuss <3 je t'aime

  • #4

    Saky (mercredi, 04 octobre 2017 03:38)

    Coucou !
    J'aime beaucoup se chapitre ! Il est très bien écrit je trouve !

    Mais, c'est la fin de l'histoire ??

  • #5

    Saky (mercredi, 04 octobre 2017 04:05)

    "Aoi et Kaoru allait me manquer" allait avec -aient donc "allaient"
    "La nuit vient de tombée" tombée à l'infinitif donc "tomber"
    "...et son retard" je crois qu'il y a une faute de frappe, ce n'est pas plutôt : "et son regard" ?
    "un cri de douleur s'échappent" un cri, c'est singulier donc le verbe aussi, "s'échappe"
    "les mots qui vient" c'est plutôt "les mots qui viennent"
    "je me serais effondrer au sol" -> effondrée
    "mes jambe" -> jambes
    "en fasse" -> face
    "ce garçon grognons" -> Au singulier, parce que c'est un seul garçon -> grognon.

    Bref c'est tout ce que j'ai pu voir, peut-être qu'il y en a d'autre x)
    Ah je n'ai plus de compte Skyrock alors si tu veux me prévenir de la sorti d'autre article, fais-le sur mon adresse mail :

    sysy01.hl@gmail.com

    Au revoir bisouuux

  • #6

    Live-Sachiko (samedi, 23 décembre 2017 16:59)

    Coucou
    J'aimerais vraiment être prévenue pour la suite. J'adore tes fictions j'ai hâte de lire les prochains :)
    http://live-sachiko.skyrock.com

  • #7

    Hyeran (samedi, 24 mars 2018 21:07)

    J'ai beaucoup aimé ce chapitre, il était malheureux pour Mikan, mais riche en révélation. On ne se pose plus qu'une seule question : va-t-elle mourir ou rejoindre l'univers de Natsume ? :)

  • #8

    Hanna (lundi, 26 mars 2018 10:04)

    Merci pour ton commentaire, contente qu'il t'ai plus :)
    Réponse à prochain chapitre :D
    A bientôt bisous !!

  • #9

    Naa-san (mercredi, 03 juin 2020 17:40)

    Que de révélations dans ce chapitre-ci ! Mikan apprend que l'homme qui l'a élevé n'est autre qu'un imposteur doublé d'un meurtrier. Comment peut-on tuer un homme pour une histoire de fille ? Jamais je ne comprendrais ces histoires de rivalité. Mais quelque part ce retour dans son univers marque une sorte de point de non retour. Elle comprend que rien ne la retient ici que peut-être ses parents l'attendent dans un monde meilleur mais soudain, elle se rappelle de Nastume avec qui peut-être il y a quelque chose à vivre... Je pense qu'elle ne va pas aller tout de suite au Paradis mais plutôt retourner dans ce monde parallèle ou il y a une autre famille et des amis aimants qui l'attendent.
    En revanche, pourquoi n'a-t-elle pas pu retourner tout de suite dans l'univers de Nats' et co. ? Est-ce qu'il faut éprouver un profond désespoir afin d'atterrir dans cette contrée enchantée ?